+Si tu nous décrivais la beauté que tu es (150 mots)
Le physique, partie souvent difficile. Le conseil que nous pouvons te donner est de partir des cheveux, jusqu'aux pieds en passant par ses signes distinctifs, son mode vestimentaire, etc... Je m’appelle Sienna Lawson. Je suis née il y a 24 ans, un 25 janvier à Shrewsbury Road Health Clinic, dans le quartier d’East Ham à Londres. Ouais, j’ai grandi dans le borough de la Capitale anglaise. Ma mère disparut le soir de l’accouchement et on ne la revit plus jamais. C’est mon père qui s’occupa de moi pendant les premiers mois, puis, il dû recommencer à travailler.
Ma cousine, en charge de me garder, n’était pas le modèle d’affection dont on pouvait rêver ; Elle changeait bien mes couches, me nourrissait et s’assurait que je respire de temps en temps, juste parce que cela lui rapportait de l’argent. En grandissant, j’ai vite compris qu’il n’y avait que deux solutions : se battre pour s’en sortir ou rester à jamais un enfant du East. Il ne m’en fallut pas plus pour me prendre en main.
Et déjà, à 10 ans, j’avais su gagner le respect des jeunes du coin. Petits-boulots, volontariat, prête à défendre la veuve et l’orphelin, on me voyait partout. Plus je grandissais, plus je m’impliquais dans des actions téméraires voire dangereuses. Mon caractère impétueux m’emmenait plus d’ennemis que d’amis. Mais des amis, j’en avais, prêts à me défendre quoi qu’il arrive. Aussi, je fonçais souvent tête baissée, que ce soit pour ouvrir des portes ou dans des murs. Mais puisqu’il fallait me sortir d’ici, je le ferais par la plus grande des portes.
+ As-tu un don ou un pouvoir particulier? Si oui dis nous tout! (50 mots min)
Est-ce un pouvoir, un don ou une malédiction? Je dirais un peu des deux premiers et beaucoup du troisième. Prendre l'apparence d'un léopard aurait pu être une bénédiction si je pouvais maîtriser l'animal qui sommeille en moi.Malheureusement, en plus d'endurer la douleur de la transformation, mon félin se retrouve livré lui-même, plongeant ma conscience dans un sommeil dont quasiment rien ne peut la tirer. Si vous voyez cela comme un don, je ne vous souhaite pas d'être sur son chemin lorsqu'elle est de sortie.
+ Ton Histoire, d'où tu viens... (300 mots)
Important. Si tu ne sais pas par où commencer, tu peux aller de ta naissance jusqu'à maintenant en appuyant sur les événements qui ont marqués ta vie et ont fait de toi la personne que tu es aujourd'hui. Il paraît que j'avais reçu de ma mère un don. C'était peu de temps avant qu'elle ne disparaisse pour rejoindre "ceux de son espèce". Mon père répétait incessamment ces lignes sans plus d'explication. Nous parlions peu de mère et il me disait toujours qu'il m'empêcherait de devenir le monstre qu'elle était. Mais même l'amour paternel ne pouvait retarder l'inévitable. Le mal vivait déjà en moi et nous ne pouvions rien y faire. Il paraît que j’avais reçu de ma mère un don. C’était peu de temps avant qu’elle ne disparaisse pour rejoindre « ceux de son espèce ». Mon père répétait incessamment ces lignes sans plus d’explication. Nous parlions peu de mère et il me disait toujours qu’il m’empêcherait de devenir le monstre qu’elle était.
Nous vivions juste à côté de l’église du coin. Ma génitrice nous ayant abandonnés après ma naissance, nous n’étions que tous les deux, mon père et moi. Et je regardais avec envie les autres enfants à la sortie de l’école. Moi, je rentrais toujours seule. Celui qui me surnommait « ma petite princesse » devait s’occuper du magasin attenant à l'immeuble. Mais ce soir là, j’aurais préféré qu’il n’y soit pas.
Je ne savais pas d’où sortaient ces jeunes hommes, ni ce qui les avait poussé à me suivre jusqu’à chez moi. J’avais dû courir pour essayer de les semer, mais l’un d’entre eux m’attendait déjà devant chez moi. Il m’attrapa alors que j’essayais de m’enfoncer dans les terres derrière la maison. Je pouvais sentir son souffle chaud sur ma nuque et la peur s’installa. Je balançai ma tête en arrière et le cri qui lui échappa m’indiqua que j’avais fait mouche. Je tentai de rejoindre la baraque voisine, mais je fus rapidement rattrapée et assommée.
Je repris connaissance quelques minutes plus tard. Le goût métallique dans ma bouche m’indiquait que je m’étais sûrement mordu la langue. Une violente douleur au bas du ventre me ramena à la réalité plus rapidement que je ne l’avais imaginé. J’ouvris les yeux, pour découvrir un homme au dessus de moi. Il avait le regard mauvais et plein de désir. Un sentiment de dégoût m’envahi lorsque je compris qu’il venait de s’introduire en moi. Mes supplications, mes pleurs, rien ne l’arrêtait. Je tentai de me débattre à nouveau, réussissant à dégager l’une de mes mains, qui saisit une pierre et lui assainit un coup à la tête. Lorsque mon père arriva, attiré par mes cris, il était trop tard… J’étais assise sur lui, couverte de sang, frappant encore et encore avec l’élément qui venait de me sauver. En échange de la mienne, j'avais pris la sienne.
Ma première transformation fut des plus horribles. Jamais je n'avais ressenti telle douleur. Chacun de mes os s'était littéralement brisé. La vie d'un homme coûtait-elle toujours aussi chère? Mais je me devais de supporter le poids de ma faute. Elle eut lieux alors que je tentais de fuir le lieu de mon crime. J'entends encore la peine dans mes cris, le bruit des fractures. L'animal en moi s'éveillait, s'ouvrait au monde, me faisant plonger dans un état léthargique. Si mon esprit n'était pas totalement anesthésié, il n'avait plus aucun contrôle sur mon corps. J'étais totalement spectatrice de la chose qui mouvait librement mes membres. Mais cela fut de courte durée, je perdis totalement connaissance quelques secondes plus tard.
Aujourd'hui, je vis avec la culpabilité d'un acte que je regrette. J'ai déménagé, laissant derrière moi ce que j'étais, essayant de me focaliser sur mes objectifs. Je n'ai aucun contrôle sur l'animal qu est en moi, mais je n'ai pas le choix que de tenter de vivre avec.